Depuis des siècles, les fêtards du monde entier célèbrent le début de la nouvelle année le 1er janvier, une tradition profondément ancrée dans l'adoption généralisée du calendrier grégorien. Cette date, observée par des célébrations allant de la prise de résolutions au visionnage de la descente de la boule à Times Square, soulève la question de savoir comment elle est devenue si universellement reconnue, surtout si l'on considère l'existence d'autres systèmes calendaires comme les calendriers chinois, islamique et hébraïque.
Le calendrier grégorien, avec sa date de début au 1er janvier, trouve ses origines dans la Rome antique. Les premiers calendriers romains visaient à concilier les cycles lunaires, les années solaires et les saisons, une nécessité motivée par le fait que de nombreuses fêtes religieuses et jours fériés étaient liés aux équinoxes et aux phases de la lune. Cet alignement était crucial pour maintenir la précision du calendrier et son lien avec les pratiques agricoles et religieuses.
L'établissement du 1er janvier comme début de l'année ne fut pas immédiat. Au fil du temps, le calendrier romain a subi plusieurs révisions et ajustements pour mieux refléter l'année solaire. Ces changements ont finalement conduit à l'adoption d'un système calendaire qui ressemblait étroitement au calendrier grégorien que nous utilisons aujourd'hui. Le calendrier grégorien lui-même était une réforme du calendrier julien, introduit par Jules César en 45 avant J.-C., qui s'était désynchronisé avec l'année solaire.
L'adoption généralisée du calendrier grégorien peut être attribuée à sa précision et à son approbation par l'Église catholique. Au fur et à mesure que l'influence européenne s'étendait à l'échelle mondiale, l'utilisation du calendrier grégorien s'est également répandue, faisant du 1er janvier la date standard de la nouvelle année dans la plupart des régions du monde. Bien que d'autres systèmes calendaires continuent d'être utilisés à des fins religieuses et culturelles, le calendrier grégorien sert de cadre commun aux affaires internationales, au commerce et à la communication.
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