L'épisode, qui était initialement prévu pour être diffusé le dimanche, a été retiré de la grille des programmes de CBS, mais il a été mis en ligne par la suite sur l'application de télévision canadienne, où il a été visionné par le Guardian. Le retrait de la séquence de la grille des programmes de diffusion aux États-Unis a soulevé des questions sur les raisons derrière cette décision et les implications pour le droit du public à l'information.

Selon des sources, le retrait de l'épisode a été une décision prise par la rédactrice en chef de CBS News, Bari Weiss, qui a invoqué des inquiétudes concernant le contenu de la séquence et son impact potentiel sur les opérations de la prison. Cependant, la décision a été critiquée par certains qui estiment que le public a le droit de savoir ce qui se passe dans la prison.

Le pénitencier Centro de Confinamiento del Terrorismo, également connu sous le nom de Cecot, a été au centre d'une controverse ces dernières années en raison de rapports faisant état de violations des droits de l'homme et de mauvaises conditions de vie. Le pénitencier, qui a été construit pour abriter des suspects de terrorisme, a été critiqué pour ses conditions sévères, notamment la surpopulation, les mauvaises conditions d'hygiène et l'accès insuffisant aux soins médicaux.

Dans la séquence, les détenus décrivent la prison comme un endroit où ils sont soumis à des abus physiques et psychologiques, et où ils sont privés de droits humains fondamentaux. Un détenu est cité comme disant : « La première chose qu'il nous a dite, c'est que nous ne reverrions jamais la lumière du jour ou de la nuit. Il a dit : Bienvenue en enfer, rec. »

L'apparition de l'épisode sur l'application de télévision canadienne a déclenché un débat sur le rôle des médias dans la responsabilisation de ceux qui sont au pouvoir pour leurs actes. Certains estiment que le retrait de la séquence de la grille des programmes de diffusion aux États-Unis était une tentative de supprimer des informations qui pourraient nuire à la réputation de la prison.

L'incident a également soulevé des questions sur l'utilisation d'outils de modération de contenu alimentés par l'IA dans l'industrie des médias. Bien que ces outils puissent aider à identifier et à supprimer du contenu sensible ou choquant, ils peuvent également être utilisés pour censurer des informations qui sont considérées comme trop sensibles ou controversées.

Alors que le débat se poursuit, il reste à voir comment l'incident affectera la perception du public de la prison et du rôle des médias dans la couverture de sujets sensibles.