Haybat al-Halbousi a été élu président du Conseil des Représentants d'Irak lundi, marquant la première session du parlement nouvellement élu et une étape cruciale vers la formation d'un nouveau gouvernement après des mois d'incertitude politique. Selon les médias irakiens, le bureau de presse du parlement a rapporté qu'al-Halbousi, représentant le parti Taqaddum (Progrès), a obtenu 208 voix, dépassant ses deux rivaux qui ont reçu respectivement 66 et neuf voix.

Le parti d'Al-Halbousi tire principalement son soutien des communautés sunnites des régions occidentales et septentrionales de l'Irak. L'élection du président était attendue avec impatience par les Irakiens, qui la considèrent comme la première étape vers l'établissement d'un gouvernement stable.

Le Conseil des Représentants, le parlement irakien, est chargé d'élire le président de l'Irak, qui à son tour nommera un Premier ministre. Le Premier ministre forme ensuite un cabinet qui doit être approuvé par le parlement. Ce processus fait suite aux élections législatives qui ont eu lieu plusieurs mois auparavant et qui ont abouti à un paysage politique fragmenté.

La sélection d'al-Halbousi comme président est considérée par certains analystes comme une continuation de l'ordre politique existant, tandis que d'autres la considèrent comme un compromis nécessaire pour faire avancer le processus de formation du gouvernement. Des inquiétudes subsistent quant à la représentation des différentes factions politiques et au risque de blocages politiques futurs.

La prochaine étape consiste à élire le président de l'Irak, ce qui devrait avoir lieu dans les semaines à venir. Le président nouvellement élu chargera ensuite un candidat de former un gouvernement, un processus qui pourrait impliquer de nouvelles négociations et des compromis entre les différents blocs politiques. La formation d'un gouvernement stable et inclusif est considérée comme essentielle pour relever les défis économiques et sécuritaires auxquels l'Irak est confronté.