AdvertisementSKIP ADVERTISEMENTJosephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg dirigent une organisation allemande d'aide juridique qui assiste les personnes confrontées à des abus en ligne et à des menaces violentes. Clare Melford dirige un groupe britannique qui aide à identifier la désinformation. Imran Ahmed est un militant britannique qui dirige une organisation qui a répertorié le contenu anti-vaccination sur les réseaux sociaux. Mardi, l'administration Trump les a tous accusés de mener une campagne de censure contre les Américains. Les quatre personnes, ainsi qu'un ancien haut fonctionnaire de la Commission européenne, le Français Thierry Breton, ont été interdits d'entrée aux États-Unis après que le secrétaire d'État Marco Rubio les a qualifiés de militants radicaux qui sapent la liberté d'expression. Mercredi, des responsables européens, dont le président français Emmanuel Macron, ont critiqué la décision de l'administration Trump. Ces mesures s'apparentent à de l'intimidation et à de la coercition visant à saper la souveraineté numérique européenne, a déclaré M. Macron sur les réseaux sociaux.
Les règles régissant l'espace numérique de l'Union européenne ne doivent pas être déterminées en dehors de l'Europe. Thomas Régnier, un porte-parole de la Commission européenne, a déclaré : "Nos règles numériques garantissent des conditions de concurrence sûres, équitables et égales pour toutes les entreprises, appliquées de manière équitable et sans discrimination." L'interdiction de voyager est une escalade majeure dans un différend entre l'administration Trump et l'Europe concernant la réglementation du contenu en ligne et des médias sociaux. Aux États-Unis, les protections de la liberté d'expression permettent aux entreprises de médias sociaux de définir leurs propres politiques de contenu. Et M.
Trump et d'autres personnalités de droite ont réussi à pousser les entreprises de médias sociaux à revenir sur les règles de modération qu'ils considéraient comme réduisant au silence les voix conservatrices. En Grande-Bretagne et dans l'Union européenne, certaines restrictions s'appliquent aux discours haineux et au sectarisme manifeste. En 2022, l'Union européenne a adopté une loi appelée Digital Services Act qui oblige les entreprises de médias sociaux à respecter les normes de transparence et à supprimer certains contenus racistes, antisémites et violents s'ils enfreignent les lois nationales. L'administration Trump considère le Digital Services Act comme une tentative d'obliger les plateformes américaines à censurer la parole à l'échelle mondiale, une allégation que les responsables européens démentent. La question a atteint son paroxysme ce mois-ci lorsque la Commission européenne, la branche exécutive de l'Union européenne, a infligé une amende de 140 millions d'euros à la plateforme de médias sociaux X d'Elon Musk.
La Commission a déclaré que le site avait violé le Digital Services Act en vendant des coches de vérification qui permettent aux utilisateurs d'induire les autres en erreur sur leur identité, en maintenant des pratiques publicitaires opaques et en refusant de fournir aux chercheurs un accès aux données. En réponse, M.
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